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Manque de confiance en soi chez l'enfant : comment le comprendre et l'accompagner efficacement ?

  • Photo du rédacteur: noemie clavaressa
    noemie clavaressa
  • 16 sept.
  • 5 min de lecture

Pourquoi la confiance en soi est essentielle dans le développement de l'enfant


La confiance en soi est l’un des piliers majeurs du bon développement émotionnel, cognitif et relationnel de l’enfant. Elle influence sa capacité à apprendre, à créer du lien social, à exprimer ses émotions, et à prendre sa place dans le monde. En tant que kinésiologue au Pian-Médoc, j’accompagne de nombreux enfants qui rencontrent des blocages liés à un manque de confiance en eux.


Quelles sont les origines profondes du manque de confiance en soi chez l’enfant ?


La construction de la confiance en soi débute dès les premiers instants de vie, parfois même in utero. Certains événements précoces peuvent laisser une empreinte émotionnelle durable :


  • Grossesse anxieuse ou compliquée (ex. : IVG envisagée, stress parental).

  • Parcours de conception particulier (PMA, conception tardive ou longue).

  • Accouchement difficile (césarienne, instruments, déclenchement, prématurité).

  • Séparation postnatale ou vécu de jumeau perdu.

Ces expériences peuvent générer chez l’enfant des croyances limitantes : « je ne suis pas assez bien », « je dois être parfait », « je ne peux pas réussir seul », etc. Cela se manifeste plus tard par :


  • Une peur de l’échec,

  • Du perfectionnisme,

  • Un besoin constant de validation extérieure,

  • Une difficulté à prendre sa place dans un groupe.


Quels sont les signes d’un manque de confiance en soi chez l’enfant ?


Certains comportements peuvent alerter les parents :

  • L’enfant évite les défis, dit souvent « je n’y arrive pas ».

  • Il se compare constamment aux autres.

  • Il cherche sans cesse l’approbation des adultes.

  • Il a peur de décevoir ou de se tromper.

  • Il est excessivement timide ou réservé.

Ces signaux doivent être pris au sérieux car, avec le temps, ils peuvent impacter les résultats scolaires, les relations sociales, et le bien-être global de l’enfant.


Le rôle du corps : la latéralité, fondation de l’estime de soi


La latéralité, c’est la capacité du cerveau à coordonner ses deux hémisphères. Un enfant qui n’a pas bien intégré cette étape (pas de vrai 4 pattes, marche précoce...) peut avoir du mal à se référer à lui-même. Résultat : il s’appuie constamment sur les autres et doute de ses propres capacités.

En kinésiologie, nous utilisons des techniques comme le remodelage de latéralité pour rétablir cet équilibre cerveau gauche / cerveau droit. Cela permet à l’enfant de reconstruire un sentiment de sécurité intérieure : « Je peux », « Je suis capable », « Je me fais confiance ».



Lien énergétique : le rôle du poumon et de la dignité intérieure


Dans une lecture inspirée de la médecine traditionnelle chinoise, l’estime de soi est liée à l’énergie du poumon. Le poumon pose la question fondamentale :

« Est-ce que je me sens digne de mes richesses intérieures ? »

Un enfant avec une faible estime de lui peut :

  • Avoir du mal à respirer profondément,

  • Se sentir « contracté » ou restreint dans l’expression de ses émotions,

  • Douter de sa valeur intrinsèque.


Quels sont les mécanismes de survie qui bloquent la confiance ?


Un enfant en insécurité émotionnelle active des stratégies de survie :

  • Fuite,

  • Opposition,

  • Figement,

  • Hypercontrôle,

  • Déni ou évitement.

Ces mécanismes le coupent de son ressenti corporel et émotionnel. En séance, nous l’aidons à :

  • Identifier ses besoins profonds,

  • Réactiver ses ressources internes,

  • Se reconnecter à son corps, son cœur et son intuition.


📍 Mon cabinet se situe à 10 minutes de Blanquefort, Ludon-Médoc, Macau et Parempuyre.


Voici le témoignage d'un accompagnement avec des séances de kinésiologie :


L., élève de CM2, est venu me consulter avec sa maman car il souffrait de phobie scolaire. Un PAI avait été mis en place : il n’était plus scolarisé les lundis et le vendredi après-midi, et la psychologue scolaire avait posé l’hypothèse d’un trouble anxieux.


Son histoire familiale était marquée par des séparations et des relations complexes : absence du père, droit de visite limité, recompositions familiales successives. Ces contextes fragilisants ont souvent un impact sur l’estime de soi et le sentiment de sécurité intérieure de l’enfant. À cela s’ajoutait un vécu de grossesse difficile (maman alitée très tôt, naissance prématurée, grande inquiétude) et des troubles obstructifs respiratoires du sommeil. Autant d’éléments qui, comme nous l’avons vu plus haut dans cet article, peuvent laisser une empreinte dans la construction cœur-corps-esprit de l’enfant : peur de l’abandon, difficulté à se sentir « assez bien », blocages respiratoires traduisant une estime de soi fragilisée.


En séance, nous avons travaillé sur trois axes essentiels :


Les sabotages : pour l’aider à sortir des mécanismes d’auto-sabotage liés à la peur de l’échec et à l’angoisse de décevoir.


Le centrage émotionnel : pour l’aider à se recentrer, retrouver un ancrage et apaiser ses peurs.


La latéralité : pour restaurer la coopération de ses deux hémisphères cérébraux et lui permettre de s’appuyer sur ses propres ressources.


En seulement trois séances, les progrès ont été remarquables :


Quelques jours après la première séance, L. a pu retourner une demi-journée à l’école.

Un mois et demi plus tard, il suivait de nouveau sa scolarité à temps plein.

Lors de la troisième séance, il était capable d’aller à l’école de façon autonome, en retrouvant la confiance nécessaire pour rejoindre un petit groupe d’amis avec qui il faisait désormais parti.


Conseils concrets pour aider un enfant à développer sa confiance en soi


Voici quelques pistes simples à mettre en place à la maison :


  • Valorisez les efforts, pas seulement les résultats.

  • Donnez-lui des responsabilités à sa portée.

  • Laissez-lui le droit à l’erreur.

  • Évitez les comparaisons avec les frères/sœurs ou camarades.

  • Proposez des activités de motricité (danse, jeux moteurs).

  • Mettez en place des routines rassurantes.


Grandir avec confiance : les bienfaits d’un accompagnement en kinésiologie


Un accompagnement doux et personnalisé permet à l’enfant de :

  • Renforcer une image positive de lui-même,

  • Moins se laisser impacter par le regard des autres,

  • Développer son autonomie émotionnelle,

  • Grandir sans peur de décevoir, ni culpabilité.


Grandir, c’est apprendre à prendre sa place, à faire des choix, à croire en ses propres capacités, tout en restant connecté aux autres.


Foire aux questions (FAQ)


À quel âge peut-on consulter un kinésiologue pour un enfant ?

Dès son plus jeune âge, il est possible d’accompagner un enfant en douceur avec des techniques adaptées à son âge.


Combien de séances sont nécessaires ?

Chaque enfant est unique, mais on constate souvent des évolutions dès 2 à 4 séances.


Est-ce que la kinésiologie remplace un suivi psychologique ?

Non. Elle peut être complémentaire, mais ne remplace jamais un suivi médical ou psychothérapeutique si nécessaire.


Vous souhaitez être accompagné(e) ?


Valérie Garsaud – Kinésiologue à Le Pian-Médoc (Gironde)



 

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